La maison la plus chère du monde 500 millions de dollars

THE ONE

 

THE ONE, sur les hauteurs du chic quartier de Bel Air, à Los Angeles, une maison hors normes devait être mise à la vente à 500 millions de dollars. Mais elle se révèle… inhabitable.

Nichée sur une colline, elle offre une vue à 360 degrés sur tout Los Angeles, et rien que ce panorama vaut le détour. Cette villa d’un luxe indécent, poussé à l’extrême, s’étend sur deux hectares et 10.000 mètres carrés d’habitation.

Esthétique

“Voilà la piscine principale, elle est à débordement sur trois côtés, et voici le jacuzzi et là-bas la piste d’athlétisme”, explique dans le reportage du 20H de TF1 en tête de cet article le promoteur Nile Niami, un ancien producteur de cinéma reconverti dans l’immobilier et spécialisé dans les maisons XXL.

“Les poignées sont en or rose”, précise-t-il en parcourant plusieurs de mètres de vitrines lustrées, éclairées par des néons blancs, qui servent de dressings. L’un des placards a même été conçu spécifiquement pour y ranger des montres, “on peut y mettre 35”, s’amuse-t-il. En tout, la résidence colossale comprend aussi 21 chambres, 42 salles de bains, cinq ascenseurs, huit escaliers, et un garage pour 50 voitures.

L’agent voulait en toute simplicité construire la maison la plus moderne et la plus chère du monde, la surnommant “The One”, l’unique : 500 millions de dollars, soit environ 442 millions d’euros. Pour trouver acheteur, il en a fait une promotion démesurée sur les réseaux sociaux, montrant au passage les quatre pistes de bowling, la cave à vins vertigineuse qui peut accueillir 10.000 bouteilles, ou encore la salle de cinéma de 50 places, et même une pièce entièrement dédiée à des distributeurs de bonbons.

Selon Vanity Fair, le promoteur aurait même fait appel à 200 influenceurs pour faire la publicité de son bien et a promis un million de dollars à la personne qui lui trouverait un acheteur.

 

Durée des travaux ?

Il aura fallu huit ans de travaux et 600 personnes mobilisées pour que ce complexe hors norme sorte de terre. Cette villa de princes est située à Bel Air, le quartier le plus huppé de Los Angeles, où le revenu moyen par habitant est le plus élevé de toute la ville et où les maisons se vendent en moyenne à plus de 3,5 millions d’euros.

La résidence a été conçue par l’architecte Paul McClean, qui a construit également la maison de Beyoncé et Jay-Z dans le même quartier, ou encore celle de Calvin Klein, relève Vanity Fair.

Mais rien ne s’est passé comme prévu : la maison fait les titres de la presse américaine et passe sur les chaînes de télévisions, car elle est saisie par la justice. Il faut dire que le promoteur n’a pas honoré ses dettes, qui s’élèvent aujourd’hui à plus de 100 millions d’euros. Même pas habitable, elle n’a pas de raccordement au gaz ni de cuisine.

Le bien a déjà perdu la moitié de sa valeur, désormais vendu à 340 millions d’euros. Son futur acheteur devra déjà composer avec des arriérés d’impôts et des impayés. Des problèmes toutefois bien menus pour celui ou celle qui pourra s’acheter cette bicoque avec ses sept piscines, sa boîte de nuit privée, son spa et ses deux galeries d’art. Une villa unique, mais pour l’heure toujours invendable.

https://www.youtube.com/watch?v=_H2xmRseiDw